Biographie

Léa Bergstein naquit le 3 octobre 1902 dans une petite ville, Bolochovka, en Galicie. Son grand-père était une personnalité de la ville – Yaakov Bergstein. Son père Moshe était un personnage spécial, il avait une âme d’artiste, écrivait des poèmes et avait coutume de les lire à la synagogue.
Jusqu’à l’âge de 12 ans, Léa vécut dans la petite ville dont le paysage l’enchanta. L’armée russe arriva dans la ville et le père décida de fuir à cause du manque de tout. La famille arriva, après des difficultés, à Vienne capitale de l’Autriche, qui était alors une ville de refuge pour les réfugiés de la guerre. A Vienne, Léa, d’après son frère, fit partie du mouvement « HaShomer HaTzair ».

En 1919, Léa termina un séminaire pédagogique juif à Vienne pour être puéricultrice diplômée.

En 1922, elle se lança dans les études de danse. Après une année, elle fut reçue dans la célèbre école « Laban » à Vienne.

En 1925, elle migra en Israël et se joignit au « Groupe des bergers » à Beit-Alpha. Elle créa ses danses de fête et parmi elles « Seh veGedi » à l’occasion de la première fête de la tonte au Kibboutz.

En 1926, elle monta sa première troupe de danse qu’elle montra en différentes occasions; elle était la soliste de la troupe.

En 1940, Léa monta avec son groupe à Ramat-Yochanan ; là, on dansa pour la première fois la Fête des Prémices dont tout le programme était construit autour des danses de Léa.

En 1947, les danseurs de Ramat-Yochanan se produisirent au festival de danse à Daliah avec des danseurs costumés.

Dans les années 50, Léa fut appelée auprès de Gurit Kadman pour diriger la troupe principale de danses.

Dans les années 60, elle enseigna à l’Académie Rubin à Jérusalem avec Chasi Lévi et Gertrud K. Elles étaient les premières enseignantes de danses dans des classes professionnelles.
En 1980, elle fut appelée pour être inspectrice à l’académie de musique et de danse Rubin à Jérusalem.

En tant que créatrice dans le domaine de la danse, Léa a tenté de suivre les racines de la danse israélienne primitive. Elle chercha des indices dans le Tanach (la Bible) mais n’en trouva pas. Elle apprit la danse, l’art ancien, des sujets qui l’ont aidée à créer des danses aux motifs spéciaux qui concordaient avec la nouvelle vie dans le pays. Son unique désir était de créer des danses qui seraient un pont entre la culture ancienne et notre futur.

Léa est décédée le 14 mai 1989 à Ramat Yochanan.