Amishai Saadia est né au Yémen. Il est arrivé en Israël à l’âge de deux ans et demi avec son grand-père et sa grand-mère, après la mort de son père. Sa mère est restée au Yémen où elle s’est remariée.
A l’âge de 8 ans, il est arrivé, avec ses grands-parents, dans la ville de Chedera en Israël.
Etant donné la situation financière difficile dans le pays, ses grands-parents n’ont pas pu prendre soin de lui. C’est pourquoi, il a été envoyé dans une institution pour orphelins à Petach Tikvah.
A 13 ans, Saadia commença son adolescence au kibboutz Sde Elihu, là il reçu une éducation religieuse et commença à diriger des danses folkloriques.
A l’armée, il était dans le groupe Nachal, mais après une blessure, il quitta l’armée et commença des cours de moniteur de jeunesse. A la fin de ses études, on l’envoya près de l’université de Kiriat Shmone afin de commencer et de diffuser les danses folkloriques.
Là, les conditions étaient difficiles pour l’enseignement des jeunes, mais avec sa détermination, Saadia réussit à entraîner les jeunes à sa suite, et six mois plus tard, il créa une compagnie de danse qui prit de l’expansion avec les années.
A 23 ans, il se maria, quitta la danse folklorique et commença à travailler comme secrétaire dans un centre médical. De là, il progressa et obtint le poste de direction dans un centre gériatrique à Pardes-Hannah.
Après une longue période de direction, il s’est chargé d’un nouveau projet à l’hôpital Sha’ar Manasse et construisit dans le service psychiatrique une unité nouvelle appelée psychiatrie juridique. C’est dans cette fonction qu’il a atteint l’âge de la retraite.
Dans le domaine de la danse
A l’âge de 13 ans, on l’envoya comme délégué de son kibboutz, S’de Elihu, pour prendre des cours de danse à Tel Yossef auprès de Sturman Rivka, qui a été son premier professeur. A la fin de ses cours, il commença à à instruire le groupe de jeunes dans son kibboutz.
A sa sortie de l’armée, Saadia s’inscrivit au cours de moniteur de jeunesse. Dans le cadre de ce cours, il apprit la chorégraphie. D’après ses dires, il acquit toute son expérience grâce à ce cours. A Kiriat Shmona, il entreprit de diffuser les danses folkloriques.
Après six mois environ, il monta une troupe de danse qui représenta Kiriat Shmone et subsiste jusqu’à aujourd’hui. Avec cette troupe, il alla comme ambassadeur de la danse en France. Il quitta la direction après trois années.
Saadia rêvait d’une ascension professionnelle, c’est pourquoi il commença des études de danse à l’université de Tel-Chaï, là il apprit : le ballet classique, le ballet moderne et principalement la chorégraphie.
En 1959, il débuta sa création personnelle. L’impact le plus important de ses danses fut l’influence des racines yéménites. Dans ses danses, il essaya de garder les éléments particuliers, les sources et les bases de la danse yéménite traditionnelle.
Il suscita à Chadera trois troupes de danse : une troupe israélienne et deux troupes yéménites. De plus, il créa de nombreux groupes dans la région Nord. Saadia fut un danseur aimé de Métoula à Afoula et même à l’étranger.