Paroles : Yitzchak Yitzchaki - ישראל יצחקי
Musique : Yochanan Zarai - יוחנן זראי
Chorégraphie : Ben Shimeon Marko - 1981
גן השקמים

היה היו כאן פעם שקמים,
חולות מסביב וגם נוף.
העיר תל אביב של אותם הימים
היתה בית בודד על החוף.
ויש לפעמים נערכו ישיבות
מתחת שקמים אז בצל,
וליד העצים צחקו הבנות
וענו בזמרה: "הי ילל".

כן, זהו, כן, זהו,
זה גן השקמים.
היו גם כאלה
אי אז בימים.

גדלה תל אביב מסביבה פרוורים
הכל בה תוכנן ונבדק.
נבנו בה כבישים נשכחו השקמים
והלבין אז ראשם מאבק.

הכל כאן נבנה בקצבו של הדור -
חנויות ובתי שחקים,
אך רק אם נפנה מבטנו אחור,
ניזכר בשקמים ירוקים.

כן, זהו, כן, זהו...

היום השקמים נעלמו ואינם -
רק שלט את שמם עוד מזכיר,
כמה ציפורים וספסל מיותם
ניצב בליבה של העיר.
ומושך הוא אליו, כשהערב יורד
ונושרים מן העץ העלים,
קבצן מן הרחוב או הלך בודד
או זוג צעירים אוהבים.

כן, זהו, כן, זהו...
Gan hashikmim

Hayo hayu kan pa'am shikmim,
Cholot misaviv vegam nof.
Ha'ir Tel Aviv shel otam hayamim
Haytah bayit boded al hachof.
Veyesh lif'amim ne'erchu yeshivot
Mitachat shikmim az batzel,
Uleyad ha'etzim tzachaku habanot
Ve'anu bezimrah: "Hey yalel"

Ken, zehu, ken, zehu
Zeh gan hashikmim
Hayu gam ka'eleh
Ei az bayamim.


Gid'lah Tel Aviv mis'vivah parvarim
Hakol bah tuch'nan veniv'dak.
Niv'nu bah k'vishim, nish'kachu hashikmim
Vehil'bin az rosham me'avak.

Hakol kan niv'nah bekitz'vo shel hador -
Chanuyot uvatei shechakim,
Ach rak im naf'neh mabateinu achor,
Nizacher beshikmim yerukim.

Ken, zehu...

Hayom hashikmim ne'elmu ve'einam -
Rak shelet et sh'mad od maz'kir,
Kamah tziporim vesaf'sal meyutam
Nitzav belibah shel ha'ir.
Umoshech hu elav, ksheha'erev yored
Venosh'rim min ha'etz he'alim
Ve'olim bamarom kochavim,
Kab'tzan min harechov o helech boded
O zug tze'irim ohavim.

Ken, zehu...

Le jardin des sycomores

Autrefois, des sycomores poussaient ici,
Du sable autour d’eux de même qu’un beau paysage.
A cette époque, la ville de Tel-Aviv
N’était qu’une maison isolée sur la côte.
Parfois des assemblées se tenaient
Alors, à l’ombre sous les sycomores.
A côté des arbres, les filles riaient
Et répondaient en chantant : « Hé, yalel !»

Oui, c’est lui, oui, c’est lui,
C’est le jardin des sycomores.
Il y en avait d’autres comme celui-ci
Jadis, dans ces jours-là.

Tel-Aviv s’est agrandie avec des banlieues tout autour d’elle,
Tout en elle est planifié et vérifié.
Des routes ont été construites, les sycomores ont été oubliés
Et leur cime est blanche de poussière.

Tout en elle se construit au rythme des générations,
Magasins et gratte-ciel,
Et seulement si nous nous tournons vers le passé,
Nous nous souviendrons des verts sycomores.

Oui, c’est lui, oui, c’est lui…

Aujourd’hui, les sycomores ont disparu et ne sont plus,
Seule une plaque commémorative nous les rappelle,
Quelques oiseaux et un banc solitaire
Situé dans le cœur de la ville.
Il t’attire vers lui lorsque le soir descend,
Et les feuilles tombent de l’arbre,
Mendiant de la rue, promeneur solitaire
Ou jeune couple d’amoureux.

Oui, c’est lui, oui, c’est lui…
Danse de couple


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