Paroles : Medina Avihu - מדינה אביהו
Musique : Medina Avihu - מדינה אביהו
Chorégraphie : Gabay Victor - 1999
אשת חייל

שם הרחק ביער אלון עתיק ניצב
ולידו בדשא הפרטיזן שכב
והוא שכב בלי נוע שוב אינו נרדם
תלתלי זהב לו רוח תפזרם
שם הרחק בבית אמא בוכיה
בדמעות של צער לוחשת אומללה
אותך בני גידלתי שמרתי מכל רע
רק כדור עופרת בך בני פגע

היו הייתה לי אשה אשת חייל
ברחה ממני בדמי הליל
לקחה איתה את בני הקטן
את בני מחמדי יהונתן

מי פילל פילל ומי מילל מילל
שכזאת יקראני לעזאזל

ילדי הרחובות יודים בי אבן
קוראים לי שיכור ממרמרים את חיי
אך למה ומדוע תרדפוני אחי
בגללך הבקבוק (יחרים אבוק) לעזאזל


מי פילל פילל ומי מילל מילל
שכזאת יקראני לעזאזל
Eshet Chayil

Sham harchek baya'ar alon atik
nitzav ulyado badeshe hapartizan shachav
Vehu shachav bli no'a shuv eino nirdam
taltaley zahav lo ru'ach tefazrem

Sham harchek babayit ima homiya
bidma'ot shel tza'ar locheshet umlala
Otcha beni gidalti shamarti mikol ra
ach kadur oferet becha beni paga

Mi pilel pilel umi milel milel
shekazot ikreni la'azazel.


Hayo hayta li isha eshet chayil
barcha mimeni bidmi halayil
Lakcha ita et beni hakatan
et beni machmadi Yehonatan

Mi pilel pilel umi milel milel
shekazot ikreni la'azazel.
Une femme vaillante

Là-bas, loin dans la forêt, un vieux chêne se dresse
A côté de lui, un partisan est allongé dans l’herbe,
Il est allongé, immobile, de nouveau, il ne dort pas,
Le vent dispersera ses boucles d’or.

Là-bas, au loin, dans sa maison, une femme pleure,
Avec des larmes d’angoisse, elle murmure, malheureuse.
Je t’ai élevé mon fils et je t’ai gardé de tout mal
Seule une balle de plomb t’as blessé, mon fils.

Qui l’eût cru et qui l’eût dit
Qu’une telle chose m’arriverait, que diable !


Il était une fois une femme, une femme vaillante,
Elle a fui loin de moi, dans le silence de la nuit,
Elle a pris avec elle mon jeune fils,
Mon fils mon trésor, Jonathan.

Qui l’eût cru et qui l’eût dit
Qu’une telle chose m’arriverait, que diable !


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