Neurei Zahav – Jeunesse dorée

Neurei Zahav

Az ba’achu,
Shama nachu
Marvadei marganiyot.
Shemesh chemed menachemet,
K’mo yedei rakdaniyot.
Shovel keshet,
Ketem desheh,
Vesimchat hasnuniyot,
Utzchokech hacham
Bishtei gumot baishaniyot.

Lo hashemesh
Pizra zahav bese’arech.
Lo hashemesh
Itra einech betzeva-yam.
Mabatihu! Ki shilachtihu,
Ki shilachtihu lesham.

Lu miharti, ve’amarti,
“Hanelech el hanahar?
Sham bishnayim, bashamayim
Negaleh et hamachar.”
Ach shatakti, vehismakti.
Lo giliti lach davar,
Utzchokech hacham
K’mo kayitz belibi avar.

Lo hashemesh…

Venashakt li, ve’amart li:
“Hen machar yavo hastav.”
Kvar shalechet,
At holechet,
Va’ani od me’ohav.
Az ba’achu,
Shama nachu
Pa’am ne’urei zahav,
Utzchokech hacham
Lesham moshcheni gam achshav.

Lo hashemesh…

Jeunesse dorée

Alors dans une prairie,
Là-bas se reposent
Des tapis de pâquerettes.
Un soleil charmant
Console
Comme des mains de danseuses.
Une traine d’arc-en-ciel,
Une tache d’herbe,
La joie des hirondelles
Et ton rire chaleureux
Entre deux fossettes timides.

Non le soleil ne disperse pas l’or dans ta chevelure,
Non le soleil ne pare pas tes yeux de la couleur de la mer,
C’est mon regard,
Car je l’ai chassé,
Car je l’ai chassé d’ici.

Si seulement je m’étais avancé
Et j’avais dit :
« N’irions-nous pas vers le fleuve ?
Là, à deux
Dans le ciel,
Nous lèverons le voile sur demain. »
Mais je me suis tu
J’ai rougi,
Mais je ne t’ai rien révélé.
Et ton rire chaleureux
Est passé dans mon cœur comme l’été.

Non le soleil …

Puis tu m’as embrassé
Et tu m’as dit :
« L’automne viendra sûrement demain. »
Déjà les feuilles tombent
Tu t’en vas
Et je suis encore amoureux.
Alors dans une prairie,
Là-bas repose
Une jeunesse dorée.
Et ton rire chaleureux
M’entraîne là-bas encore aujourd’hui.

Non le soleil …

Danse de couples