Tzel UMey Be’er – L’ombre et l’eau du puits

Tzel UMei Be'er

Bamidron me’al havadi etz hashkediah pore'ach
Ba'avir nicho'ach hadasim
Ze hazman lifney hakayitz she'ariv halev pote'ach
Vetamid bruchim hanichnasim.

Bimayim asher ka’eleh
Mechakim ad bo haleil
Mechakim letza’adim krovim
Lo sogrim et habriach
Lo otzmim et ha’einayim
Bimayim ka’eleh makshivim.

Mi sheraev yimtza etzlenu pat shel lechem
Mi sheayef yimtza po tzel umey be'er
Mi shesukato nofelet
Cheresh yikanes badelet
Cheresh yikanes ve'ad olam yuchal lehishaer.

Mi sheraev yimtza etzlenu pat shel lechem
Mi sheayef yimtza po tzel umey be'er
Mi shesukato nofelet
Cheresh yikanes badelet
Cheresh yikanes vetamid yuchal lehishaer.

L’ombre et l’eau du puits

Sur le versant, au-dessus de l’oued, un amandier fleurit,
Dans l’air, plane un parfum de myrte.
C’est le temps avant l’été, le cœur ouvre ses portes
Et ceux qui entrent sont toujours les bienvenus.

Dans ces jours-là,
On attend jusqu’à la tombée de la nuit,
On attend les pas de ceux qui s’approchent,
On ne met pas le verrou,
On ne ferme pas les yeux,
Dans ces jours-là, on écoute.

Celui qui a faim trouvera chez nous un morceau de pain,
Celui qui est fatigué trouvera l’ombre et l’eau du puits,
Celui dont la cabane s’est effondré
Passera la porte discrètement,
Il entrera discrètement et il pourra rester à tout jamais.

Celui qui a faim trouvera chez nous un morceau de pain,
Celui qui est fatigué trouvera l’ombre et l’eau du puits,
Celui dont la cabane s’est effondré
Passera la porte discrètement,
Et il pourra demeurer pour toujours.

C’est la maison que nous avons bâtie,
C’est le pin que nous avons planté,
C’est le chemin et c’est le puits,
Celui qui vient ici est notre frère,
Celui qui vient s’attablera avec nous,
Et la porte ne se refermera plus.

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