Ha’Ir Be’Afor – La ville dans la grisaille

Ha’Ir Be’Afor

Im tirtzi she'areh lach et ha'ir be'afor
Bo'i unetayel bah al avnei mirtzafot.
Dom nisa et eineinu layonim she'afot
Im tirtzi she'areh lach et ha'ir be'afor.

Az eten et yadai lach venered laretzif
Aremot shel shalechet sham haru'ach ya'if
At bevadai techasi lach et roshech betza'if
Kshe'eten et yadi lach venered laretzif.

Al safsal az neshevah ve'im redet ha'or
Im tagidi ; "Ayafti min ha'ir be'afor"
Ashivech al k'naf-nesher al gabei ananim
El irech shechiktah lach bevatim levanim.

La ville dans la grisaille

Si tu désires que je te montre la ville dans la grisaille,
Viens et nous y flânerons dans les rues pavées,
En silence, nous lèverons nos yeux vers les pigeons qui s’envolent,
Si tu désires que je te montre la ville dans la grisaille.

Alors, je te prendrai la main et nous descendrons sur le quai.
Là, le vent fera tourbillonner des tas de feuilles mortes.
Bien sûr, tu te couvriras la tête d’un voile,
Lorsque je te prendrai la main et que nous descendrons sur le quai.

Nous nous assoirons sur un banc et à la tombée de la nuit,
Si tu m’annonces : « Je suis lasse de la ville dans la grisaille »,
Je te ramènerai sur les ailes d’un aigle et sur le dos des nuages
Vers ta ville qui t’attend avec ses maisons banches.

Danse en cercle