גמליאל אליהו

Eliyahu naquit à Tibériade où il commença ses études de « Talmud Torah » et continua dans une école nationale. Dès son jeune âge, il montra un penchant pour la musique. Déjà, à 12 ans, il jouait de l’harmonica, du tambour et accompagnait en musique les danses « La Circasienne » et « La Krakoviak » dans la cabane des éclaireurs à Tibériade.

Dans sa jeunesse, il se forma dans l’organisation de jeunesse de « Ayin Charod » et « Ramat Yochanan ». Quelques années plus tard, il travailla au kibboutz « Aloumot », là il rencontra Shimon Pérés.

Au kibboutz Ramat Yoranan, il rencontra Shalem Matatiahiu (1904-1975) (compositeur et poète) et Léa Bergstein qui le rapprochèrent davantage de la danse et du chant folklorique. Matatiahou qui décela les capacités d’Elyahou, l’envoya à Tel Aviv à l’école des professeurs de musique.

La période avant la guerre d’Indépendance fut la période la plus heureuse de sa vie. Il apprit la musique et dansa dans la troupe « Anaval », en parallèle, il joua de la flûte traversière à chaque occasion (et elles étaient nombreuses…), il intégra le cours de Gurit Kadman, et dansa dans la troupe « Hapoal ». Il participa à des groupes de danses folkloriques dans de nombreux endroits.

Eliyahou créa de nombreuses danses que l’on danse dans le pays et à travers le monde, mais il créa à une seule occasion une danse sur une de ses musiques : « Eretz Zavat Chalav uDvash ». Ce chant avait déjà été publié dans les années 50, et il avait l’habitude de la chanter autour des feux de camp.

Le credo d’Eliyahou est que la danse et le chant sont indissociables et sont les deux parties d’un même tout.

Eliyahou est décédé en mars 2013.